The Glory (Partie 1) raconte l’histoire d’une vengeance nourrit pendant des années. Violente et cruelle, une première partie glaçante et puissante menée d’une main ferme par Song Hye Kyo.

Après avoir été victime d’un violent harcèlement scolaire au point d’interrompre ses études, Moon Dong Eun (Song Hye Kyo) revient des années plus tard pour se venger de ses bourreaux.

Une quête revancharde et impitoyable

Moon Dong Eun était la victime d’un groupe de lycéens et s’est promise de se venger. Plusieurs années après son traumatisme, elle obtient un poste d’enseignante dans une prestigieuse école primaire. L’heure de la vengeance arrive, son plan se met en place. Tous les bourreaux de Dong Eun sont unis d’une façon ou d’une autre. Pourtant elle réverse un plan pour chacun d’eux. Après toutes ces années pour planifier sa vengeance, l’heure est à une justice personnelle. Si, au départ, Moon Dong Eun semble solitaire, elle va rallier des personnes à sa cause. Elle en intrigue un, en fascine un autre.

Par ailleurs, les thématiques de The Glory sont violentes. Harcèlement. Torture. Vengeance. Justice personnelle. De plus, scénariste et réalisateur n’épargnent pas le spectateur. Au-delà de son envie de faire dans le sensationnel – comme on pouvait légèrement le reprocher à TomorrowThe Glory dépeint une triste réalité des étudiants sud-coréens. Le harcèlement fait des ravages et le taux de suicide, ces dernières années, n’a jamais été aussi élevé. Toute la puissance de The Glory est dans ce constant sentiment d’injustice et cette quête revancharde et impitoyable qui déferle dans les veines de Moon Dong Eun. Les intimidateurs sont la cruauté incarnée et nous pousse vers nos retranchements.

Des interprétations percutantes

Si le scénario impose une ambiance sensationnelle et cruelle, son casting est d’une puissance sans limite. Tout d’abord, Song Hye Kyo dans la peau de Moon Dong Eun. Plus qu’un besoin de revanche, elle aura sacrifié sa vie entière pour renvoyer l’ascenseur à ses agresseurs. Glaciale comme un hiver et puissante comme les Dieux, Song Hye Kyo offre une interprétation spectaculaire à son personnage. Loin de son image faiblarde de Now We Breaking Up, elle s’impose à l’écran. On peut également mentionner celle de Lim ji Yeon dans la peau de Park Yeon Jin. Jonglant entre l’épouse et mère parfaite, contre un passé qui, doucement, la rattrape. Détestable et méprisante, elle incarne brillamment ce personnage à haïr dont le spectateur a besoin. Le duo des deux femmes est percutant, notamment lorsqu’elles se sont face à plusieurs reprises dans des scènes poignantes.

Le reste du casting prend également une place importante. Park Sung Hoon (Song Byung Geun, en lycéen), Kim Hiero (Bae Gang Hee, en lycéenne). Mais aussi Cha Joo Young (Song Ji Woo, en lycéenne) et Kim Gun Woo (Son Myeong O, en lycée). Chacun démontre une performance détestable et explosive. Entre accès de colère et traîtrise. Ou encore Jung Sung Il dans la peau de Ha Do Yeong, le mari de Park Yeo Jin. Et bien évidemment, Yum Hye Ran en tant que Kang Hyeon Nam.

En bref, cette première partie s’est imposée avec son ambiance et son plan qui s’emboîtent parfaitement. Plus que la lutte de Moon Dong Eun, les révélations autour de Joo Yeo Jeong (Lee Do Hyun) sont sujettes à un autre intérêt puissant. En attendant, la deuxième partie sera disponible à partir du 10 mars 2023 sur la plateforme.

The Glory (Partie 1), réalisé par Ahn Gil Ho et scénarisé par Kim Eun Sook, est disponible depuis le 30 décembre 2022 sur Netflix.