Dans un équilibre précaire, Dark Blue and Moonlight explore l’amour et les incertitudes sur ses aspects personnels et professionnels avec une fin ouverte décevante.

Yan Fer (Wang Ting Yun) est directeur marketing d’une grande entreprise. Shu Han Quing (Aric Chen) est un étudiant rêvant d’entrer aux Beaux-Arts. Ils se rencontrent à la piscine et ont un coup de foudre.

Un drama qui ne révolutionne pas le genre, mais apporte une bien meilleure qualité aux productions taïwanaises. Si par le passé on pouvait reprocher un manque de moyen et d’acteurs convaincants, Dark Blue and Moonlight fait taire les critiques sur ce point.

Au travers de son étudiant qui rêve d’entrer aux beaux-arts, l’histoire prend la tournure du triangle amoureux avec une passion dévorante. Une passion qui se décline au travers d’une peinture, d’une musique ou d’un moment à deux. La passion charnelle qui se confronte à la passion émotionnelle. On suit des personnages qui viennent de milieux différents et s’il arrive que ça sonne faux, on arrive à faire l’impasse. L’un dirige une entreprise, l’autre est un étudiant qui rêve d’entrer aux beaux-arts. Seulement, a-t-il les moyens pour y parvenir ? Si l’intrigue n’est pas originale, Adiamond Lee parvient a créer l’illusion le temps d’un court drama.

Malgré quelques préjugés, c’est un drama surprenant qui arrive à créer du contexte bien qu’usant de grandes facilités scénaristiques. Cela dit, on apprécie les messages manqués ou les regards égarés ainsi qu’une réelle alchimie entre les acteurs. Par ailleurs, il faudra s’accommoder d’une fin ouverte.

Dark Blue and Moonlight, réalisé par Adiamond Lee, est disponible sur Viki.