Korn (Noppakao Dechaphatthanakun (Kao)) et Intouch (Katsamonnat Namwirote (Earth)) ont une relation dans un temps où l’homosexualité n’est pas tolérée. Leur amour était voué à l’échec. Une nuit, deux coups de feux retentissent. Trente ans plus tard, Pharm (Pongsatorn Sripinta (Fluke)) et Dean (Thitiwat Ritprasert (Ohm)),ont passé leur vie à chercher quelqu’un. Le fil rouge du destin les avait liés dans leur vie passée est-il réel. Vivront-ils leur amour ou une nouvelle tragédie ?
Chaque scène est belle et dans chacune s’échappe une poésie magnifique. Les retours dans le passé sont maîtrisés. Les scènes sont émouvantes et fascinantes, elles apportent plus de corps au scénario. Sans elles, le drama n’aurait pas le même impact, c’est évident. On découvre ce qu’ils étaient, à quel point ils s’aimaient et comment ils se sont retrouvés. Je ne vais pas mentir, In & Korn sont plus touchants que Pharm & Dean. Pour leur défense, j’ai craqué sur In & Korn dès la première seconde – mais j’en parle plus bas, on y reviendra. Ce qui m’a séduite dans l’idée c’est de voir que la mort n’est pas toujours une fin, elle peut être le début de tout. Et c’est beau !
Le duo formé par In/Korn m’a énormément touché – pour être honnête, ils sont mon coup de cœur (avec Win & Team, mais j’en parle plus bas). Je suppose que les situations ont aidées, mais j’ai tant aimé la joie de vivre de In qui faisait face au côté mystérieux et distant de Korn. Je crois que j’aurais adoré voir toute une saison consacrée à eux, mais la fin serait un véritable crève cœur. Quand j’ai regardé la série une seconde fois, ça m’a confirmé que c’est ce couple qui m’a le plus touché et brisé le cœur. Ils sont poignants, plein d’émotions et sensibilité. In est comme un rayon de soleil, tandis que Korn est plus la lune et c’est ce qui rend ce couple si particulier, si doux, délicat et plein d’amour. Je pourrais romancer sur eux encore longtemps, mais je pense que vous avez compris.
La façon dont tout commence est parfaitement mis en scène. Korn et In sont là sans l’être à la fois. On retrouve deux personnes différentes avec quelques similarités, mais c’est bien dosé. L’équilibre est respectée, on s’immerge facilement. Les flash-back aident et donnent plus de corps à la relation qu’on découvre au fur et à mesure entre Pharm & Dean. L’émotion est tout aussi présente (je pense notamment à la scène de l’épicerie lorsqu’ils se font face). C’est une de mes scènes préférées les concernant, car on voit tout l’amour, mais avec encore des zones d’ombres. Mais (il en fallait un autre), la niaiserie de Pharm m’a parfois plus agacée qu’émue, dommage.
Je trouve ça toujours amusant la façon dont beaucoup de couples secondaires prennent le dessus sur le couple principal dans pas mal de dramas. C’est quelque chose qui me fait sourire à chaque fois. Et c’est normal que Win & Team captent notre attention. C’est un duo qui possède sa propre intrigue, qui donne un coup de fraîcheur avec leurs taquineries. On ressent la relation très discrète avec quelques petits moments à part. Et ce sont ces petits moments qui sont essentiels et permettent à ce couple de prendre autant de place.
Peu importe le support (films/séries/livres) les longueurs peuvent vite devenir un problème. Si on n’en retrouvait quelques unes, mais on en retrouve beaucoupce qui vient caser le rythme à plusieurs reprises. Les échanges de regards qui s’éternisent, des scènes qui pourraient ne pas être aussi longues, mais qu’on garde pour une raison ou une autre, les longs sourires béat de Pharm (même s’il est mignon quand il sourit au bout d’un moment c’est trop). Plutôt que de renforcer l’émotion, elle s’éternise. Comme si on voulait combler un temps. Comme ces auteurs qui n’écrivent pas, mais noircissent seulement des pages. Ok, c’est un peu dur dit de cette façon, mais c’est ce que je ressens. Certains ne seront pas gênés par ce détail, pour ma part, j’ai quand même voulu le mentionner.
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