Un développeur crée une application qui alerte l’utilisateur si quelqu’un dans son entourage éprouve pour lui un sentiment amoureux. Kim Jo Jo (Kim So Hyun) découvre l’amour tout en faisant face à des difficultés, au centre d’un triangle amoureux, dans lequel son passé la rattrape.
Une version moderne de Cendrillon
L’idée de base – une application qui permet de savoir qui a des sentiments pour toi dans un rayon de 10 mètres – est excellente. De nos jours, on ne fait pas grand chose sans nos téléphones. C’est dans l’air du temps et peut-être qu’on peut y voir une critique de la société – même si rien ne prévoyait qu’on en arrive là en 2014, lorsqu’est paru les premiers tomes du manga original. Quoique… Bref ! On entre dans le triangle amoureux de base. Les deux meilleurs amis qui ont un crush pour la même fille. C’est vu et revu, mais l’ajout de l’application rajoute un petit plus inédit qui fait son effet. Et c’est à ce moment que j’y trouve une triste réalité : une application qui décide pour toi, quant aux autres ne recevant aucun amour… La mécanique du déroulement est sans surprise. Je ne suis pas une amatrice des flash-back qui s’étalent sur plusieurs épisodes (ce qui est le cas ici).
La famille de Kim Jo Jo est pas mal présente et ajoute une tension supplémentaire à l’histoire. On pourrait presque voir une version moderne de Cendrillon avec la belle-mère et la demi-sœur infâme – bien qu’ici ce soit sa tante et sa cousine. Elles remplissent le rôle et on adore les détester. Je rappelle que c’est un point important dans une histoire comme celle-ci. Le spectateur ressent le besoin de détester quelqu’un. Malgré son malheur évident, Kim Jo Jo ne reste pas une petite chose fragile à s’apitoyer sur son sort de petite malheureuse et tente de garder la tête haute jusqu’au bout, c’est un trait que j’ai beaucoup apprécié.
Des flash-back mal gérés
Comme mentionné ci-dessus, le plus gros reproche est d’avoir opté pour le format du flash-back qui s’étale sur pratiquement l’intégralité de la saison. J’aurais préféré une alternance qui permettrait de rendre l’ensemble plus dynamique, mais encore une fois c’est un point de vue totalement personnel. Cependant, je dois reconnaître qu’au moins le flash-back est maîtrisé et ne tombe pas n’importe où, n’importe comment. Si l’intrigue se déroule au lycée (avec en plus des souvenirs plus lointain), je reconnais attendre la saison deux pour voir un autre décor.
Love Alarm n’est pas la série qui viendra révolutionner le genre, cependant on se laisse facilement accrocher. Le seul défaut notable est qu’en réalité quasiment toute la saison est un flash-back. Un choix qui reste discutable, mais je reste ouverte pour la suite qui devrait sortir cette année.