Aux douces saveurs d’un huis clos angoissant, Sweet Home (S1) est un survival fantastique donne autant qu’on en attend : gore, effroi et émotions. Avec sa multitude de monstres, il s’inscrit dans les incontournables des séries horrifiques.

L’humanité sombre un peu plus dans le chaos lorsque les gens se transforment en monstres sauvages. Cha Hyun Soo (Song Kang), un adolescent et ses voisins, se battent pour survivre.

En premier lieu, on pourrait penser que l’histoire serait un énième survival dans lequel une poignée de personnages tentent de survivre. Et ce n’est pas complètement faux. Pourtant, Sweet Home accroche le spectateur dès le départ avec son ambiance sombre. Des couloirs sales et encombrés, des voisins/habitants qui dégagent un sentiment de malaise. Ou encore cette aura qui plane au-dessus de la tête de Cha Hyun Soo, un adolescent isolé. Tout nous pousse à un profond sentiment d’incertitude. Au fil des minutes, on sent que l’enfer va débarquer sur Terre. Et c’est ce qui se produit moins d’un quart d’heure après le début du premier épisode.

De même, les personnages entrent en scène avec un rythme et équilibre, jonglant entre comédie et terreur. Chaque scène apporte un appétit décomplexé dans lequel on prend plaisir à évoluer. D’ailleurs, Netflix s’offre un casting solide où chacun appose fièrement sa pierre à l’édifice. Avec énergie, Lee Eung Bok nous offre tout un spectacle, sublimant le scénario d’origine de Kim Kan Bi et Hwang Young Chan. Ainsi, les limites n’existent plus et le visage de chacun se dévoile lorsque l’humanité sombre.

Sans compter que, le bestiaire est une pure réussite et s’avère une vraie bouffée d’air frais dans le genre. Ainsi, les créatures sont vilaines et repoussantes, intrigantes et curieuses, mais également violentes et créatives. Elles prennent vie pour nous offrir des scènes cauchemardesques et ô combien sublimes par leurs mises en scène.

Certes, on pourrait pointer quelques imperfections, elles ne sont que mineures puisqu’elles ne viennent pas rompre la dynamique ni même l’appétence du visionnage. Mon premier visionnage m’avait emballé, le second n’en était que meilleur – le confinement ayant joué. Bref, un incontournable à (re)voir sans hésitation.

Sweet Home (S1) est disponible sur Netflix.