Mad Max (1979) de George Miller nous plonge dans un monde chaotique où violence, vitesse et chaleur du bitume se côtoient. Longtemps resté comme le film le plus rentable de tous les temps, Mad Max reste l’un des plus grands films et une franchise iconique.

Sur les routes désertées d’une Australie méconnaissable, une guerre sans merci oppose motards hors-la-loi et policiers Interceptor, qui tentent de triompher de la vermine au volant de voitures aux moteurs surgonflés. Dans ce monde en pleine décadence, les bons, les méchants et le manichéisme disparaissent.

J’aime vraiment (beaucoup) Mad Max

Avant de porter la casquette de réalisateur, George Miller était médecin urgentiste à Sydney en Australie. Il voyait passer beaucoup de blessures et de décès suite aux nombreux accidents de voiture. C’est de cette façon qu’il imagine l’intrigue de Mad Max. En s’inspirant de son propre travail d’urgentiste.

J’adore Mad Max que je vois comme l’un des meilleurs univers dystopique du cinéma. Un univers désolé dans lequel le monde est tombé et lutte pour survivre. J’aime sa structure rappelant le style western, le chaos sociétal où l’espoir est une utopie. Ainsi que sa touche vengeresse au milieu de ce monde dévasté. J’aime les anecdotes autour du tournage en raison d’un faible budget. En effet, seuls Mel Gibson et Steve Bisley auront le droit à de vraies vestes et pantalons en cuir. Tout comme les combats à mains nues joués par les acteurs eux-mêmes. Mais aussi que le gang de motards qu’on aperçoit au début est un vrai gang payés en pack de bières. Tout comme les nombreuses références dans d’autres œuvres envers l’univers de cette franchise iconique. De Tetsuo Hara avec Ken le Survivant, de Saw et une scène de défi imposé. Et bien sûr un clin d’œil dans la deuxième saison de Stranger Things trente-huit ans plus tard.

Et pourtant, Mad Max détiendra pendant vingt ans le record du film le plus rentable de tous les temps. Avant d’être dépassé par Le Projet Blair Witch de Daniel Myrick et Eduardo Sanchez en 1999.

Sombre, futuriste et violent dans une atmosphère fascinante

George Miller nous dépeint un monde dystopique où l’essence est précieuse et recherchée à travers les routes désertes. Si l’image n’est plus toute jeune (bien qu’elle garde un certain charme, mais je ne suis pas sûre d’être impartiale sur ce point), tout ce qui en fait son essence était présent dès le départ. De gros bolides aux jolis ronronnements, un méchant violent et fou, des hommes habillés de cuir et un gang au style punk, de longues courses poursuites en bagnoles et une ambiance pré-apocalyptique (qui deviendra post-apo par la suite).

De ses thématiques, de son ambiance et son casting, George Miller nous entraîne dans la course folle de Max Rockatansky, incarné par Mel Gibson. Ce policier devenu justicier. Avec une immersion totale, on y découvre violence, vitesse et chaleur du bitume. Un monde dans lequel la nature humaine n’a plus aucune limite.

Mad Max (1979) est disponible en VOD sur Universciné.