Adapté des romans graphiques d’Alice Oseman, la première saison de Heartstopper disponible sur Netflix brille par sa bonne humeur et sa bienveillance rafraîchissante.

Deux adolescents, Charlie Spring (Joe Locke) et Nick Nelson (Kit Connor) sont élèves au lycée de Truham. Charlie est un introverti, intellectuel rêveur, mais aussi ouvertement gay. Nick est un charmant et populaire joueur de rugby que tout le monde suppose être hétéro. Pourtant, il s’interroge sur sa sexualité au moment où il se rapproche de Charlie.

Adapté du roman graphique d’Alice Oseman (que je n’ai pas lu), Heartstopper suit l’histoire de Charlie un lycéen qui assume pleinement son homosexualité. Ainsi que Nick, qui s’interroge sur son orientation au moment où il se rapproche de Charlie. Après les deux premières saisons de Daredevil, Euros Lyn s’intéresse aux premiers amours, aux doutes d’une sexualité inconnue au cœur d’une période ingrate, l’adolescence.

C’est avec une infime douceur, que l’histoire se révèle au travers d’une intrigue simple, légère et d’une grande tendresse. On y trouve alors les aléas d’être un adolescent gay assumé et le sportif présumé hétéro qui se remet en question. Si l’un sent son cœur palpiter pour son nouveau camarade, l’autre se questionne sérieusement. On voit les premières inquiétudes de Nick. Mais également la bienveillance de Charlie. Tandis qu’une majorité de séries le mentionne rarement, Heartstopper parle de bisexualité avec pudeur et intelligence.

Les personnages sont merveilleux, tant dans l’écriture que l’interprétation. Chacun avance dans sa propre aventure sans pression ou précipitation. Euros Lyn donne à cette première saison de belles ondes colorées et douces. D’ailleurs, il restera derrière la caméra pour la deuxième saison qui débutera le 03 août 2023 sur Netflix.

La première saison de Heartstopper est disponible sur Netflix.