Type (Kanawut Traipipattanapong (Gulf)) est étudiant en première année. Il fait la connaissance de son colocataire, Tharn (Suppasit Jongcheveevat (Mew)). S’ils s’entendent bien, lorsque Type découvre l’homosexualité de Tharn, les choses prennent soudainement une tournure différente.

Une histoire qui bat de l’aile

J’avais essayé une première fois de découvrir l’univers de TharnType, mais cela avait lamentable échoué. Je ne cache pas avoir eu beaucoup d’aprioris sur la série en raison de ce que j’entendais. Pourtant, après plusieurs mois (et la saison deux sortie l’année dernière), j’ai décidé de sortir la carte chance et d’essayer de comprendre pourquoi un tel succès. Me voilà donc avec la ferme intention de regarder cette première saison jusqu’à la fin.

On va commencer par ce qui n’allait pas (beaucoup de choses) et ce qui rejoins mon premier visionnage arrêté en cours de route. Le scénario n’a rien d’original. Un homophobe qui doit vivre avec un homo et finalement cet homophobe va changer, mais il n’aime pas les hommes, seulement son colocataire homo qu’il essayait par tous les moyens de faire fuir. Sur le papier, ça ne vend pas du rêve et sur écran… Bah, c’est pareil ! En fait, si cela avait été différent, amener sous un autre angle, il y aurait eu matière à rendre l’ensemble original et intéressant, mais là… Type est un con ! Nous n’avons pas besoin de dix épisodes pour le comprendre. Mais à côté, nous avons Tharn qui est irrespectueux envers Tharn d’une façon immonde. Je ne voulais pas mettre de spoils, donc je vais rester vague sur les raisons, mais clairement… Ça ne devrait plus être surprenant de la part de MAME, l’auteur. Et c’est bien dommage. OK ! Culture différente et tout le tralala, mais. Bref, je ne veux pas m’étaler sur ce sujet.

Pour le reste, c’est une accumulation de petits drames qui vont toucher le couple. Rien de très original sous les cocotiers, mais on dira que ça fait le boulot une fois les premiers épisodes vus. Parce que oui, à partir du moment où Tharn et Type commencent à s’apprécier, la série devient légèrement plus mature (légèrement, j’insiste). Mais de pas de quoi s’émoustiller non plus (je l’ai un peu de travers cette série, j’avoue, mais on passe on positif maintenant).

Un couple à l’alchimie percutante

Tharn et Type crèvent l’écran. Si les débuts sont chaotiques, de fil en aiguille une relation étrange s’installe, mais où l’attirance n’est pas en reste. C’est (pour moi) l’unique point fort de la série et la raison pour laquelle j’ai tenu à la regarder jusqu’au bout. En regardant l’intégralité de la série, cela nous permet de comprendre pourquoi ce couple est aussi populaire. Contrairement à beaucoup de productions BL, ici, on retrouve deux acteurs (Gulf et Mew) qui n’ont pas peur d’être proches. Ils étaient timides pendant le tournage ? Face caméra, on ne dirait pas. C’est naturel, fluide et agréable de les voir évoluer. Même si l’histoire ne m’aura pas séduite, le couple en revanche, oui.

On ressent une passion, une chaleur réconfortante, des taquineries, des hauts et des bas qui vont les rapprocher pour mieux s’aimer. C’est ce côté que j’ai tant apprécié, parce qu’ils sont excellents dans leurs rôles, aucun doute là-dessus (même si des baffes se perdent de temps à autre). Finalement, bien que beaucoup de choses soient discutables sur TharnType, je pense que la saison une se regarde pour son couple et rien d’autre. A voir si la saison deux va suivre.

TharnType n’est pas une première saison que je prendrais plaisir à regarder une seconde fois. Le scénario n’a rien d’original, l’histoire est mal amenée et remet en cause le consentement d’une personne (jouir ne veut pas dire prendre du plaisir). Cependant, Tharn et Type crèvent l’écran en incarnant un couple brillant à l’alchimie brûlante.