The Yearbook – หนังสือรุ่น – est l’adaptation du court métrage de l’acteur et mannequin Mean Phiravich Attachitsataporn issu de son projet d’étude qu’on connaît de Love By Chance (Tin).
Nut (Title Teshin Anusananan) et Phob (Man Supakrit Charoonmatha) étaient meilleurs amis au début des années 2000. Pourtant, suite à une promesse non tenue, leurs chemins vont se séparer. Quatre ans plus tard, Phob retombe sur l’annuaire photo du lycée. Une photo de Nut et lui attire son attention et replonge dans ses souvenirs d’une amitié perdue. Il décide de recontacter son ancien ami.
Lors de mon premier zoom suite au visionnage des deux premiers épisodes, j’avais eu l’intime conviction de Mean était bien meilleur derrière la caméra que devant. La narration lente et les vibrations rappelant ITSAY ont-elles perdurées ? Nut et Phob ont-ils surmontés les difficultés ?
De beaux messages d’espoir
Si vous avez suivi le compte officiel sur Instagram, chaque jeudi nous avions droit à une jolie publication avec une phrase : l’espoir, l’amour, l’acceptation etc. Chaque épisode délivre ces messages dans une ambiance année 2000 qui rappelle quelques souvenirs – les yoyos par exemple. D’une certaine façon, les leçons de vie peuvent faire penser à Light On Me qui s’est terminé deux semaines plus tôt.
Le jeu d’acteur n’est pas impeccable, parfois on sent un manque de naturel dans les expressions du visage ou même les actions, c’est maladroit. Et bien que je ne veuille défendre aucun des deux, je reste convaincue que pour un premier rôle, ils ont suent y mettre le cœur. Certains acteurs sont mauvais, d’autres doivent ajouter des cordes à leurs arcs et c’est le cas de Man et Title. Aucun doute que des portes s’ouvriront pour eux et ils ne pourraient que progresser. Cependant, on pourra reprocher un manque de développement de leur relation. En raison du court format (8 épisodes), ça ne laisse que peu de place pour agencer le tout. On ressent une précipitation dans un moment où Phob traverse un dur moment.
Un autre point qui mérite une attention, c’est la réalité du drama. Nous sommes loin des petits tours de magie pour arranger une situation ou un miracle venu de nulle part. Phob doit faire face à un problème depuis des années et il arrive le moment où il doit l’accepter. L’idée n’était pas de vendre du rêve et s’échapper par une fenêtre ouverte, mais de voir la réalité en face. Accepter un problème et essayer de trouver une solution.
Les flash-back, entre raison et déception
Le problème principal du flash-back, c’est sa gestion. Trop nombreux, ils deviennent ennuyeux. Pas assez explicites et peu utiles, ils plongent le téléspectateur dans l’incompréhension. Trouver le bon équilibre n’est pas simple et rare sont ceux qui peuvent se vanter de savoir jouer cette carte tant redoutée. La présence des flash-back dans The Yearbook n’est pas sans raison : tout part d’un souvenir. De ce fait, l’introduction de ces derniers sous cette forme est censée. En revanche, leur présence assez récurrentes pourrait gêner. Ils ont leur place, oui, mais ils ont mal étaient gérés ce qui peut décevoir sur les deux derniers épisodes. Notamment lorsqu’on retrouve deux fois les mêmes scènes.
Pour un final décevant…
Les deux derniers épisodes sont décevants. Il me semble que The Yearbook est victime des nouvelles restrictions sanitaire en Thaïlande. Ce qui pourrait expliquer les derniers épisodes maladroits et loin d’être aussi bon que les précédents. Bien que le septième permette d’enfin obtenir toutes les réponses, il n’en reste pas moins frustrant et ce sentiment ne fait qu’augmenter avec le dernier épisode. Loin de moi l’idée de jeter la pierre à l’équipe de tournage, mais c’est dommage de finir sur une note moyenne. La scène finale nous laisse sur une fin ouverte avec la possibilité d’une suite. Il était inutile d’offrir une telle scène, car elle vient éclipser le reste de la série qui souffre d’un manque sur les épisodes sept et huit. Ce qui donne une fin décevante, car elle ne répond pas aux attentes.
Malgré ces défauts, on retiendra de The Yearbook les nombreux messages d’espoir qu’on souhaite nous faire passer. Croyez en vous, ayez l’espoir et surtout vivez !
THE YEARBOOK EST DISPONIBLE SUR LINETV (ENGSUB)
[8 épisodes – 50 minutes – Série complète]
