Réalisé par Camila Ibarra, El Club avait de quoi offrir une plongée dans les beaux quartiers du Mexique. Pourtant, la série cherchera sa direction sans jamais la trouver et perdra un bon nombre de spectateurs en chemin.

De jeunes et riches adultes décident de se livrer au trafic de drogue. Fiers de leurs profits rapide et facile, ils vont cependant devoir composer avec les aléas du métier. Narcos, flics, guerres… Leur jeu pourrait bien prendre un tournant innatendu.

Un manque cruel de piment

El Club propose une recette bien connue dans le genre. De belles personnes (tant par le compte bancaire que par le physique) aux tempéremments rebelles se lancent dans un trafic qu’ils ne pourront pas contrôler. Se mesurant aux narcos du coin, voulant faire la fierté d’un parent, tombant dans le milieu par hasard ou juste dépassés par les événements, tous les profils sont réunis. Voilà les promesses de El Club avec sa sauce mexicaine pas mauvaise, mais manquant clairement de piquant.

La plus grande faille de la série est dans son écriture. De tout sur tout et partout. Si toutes les intrigues ont un lien avec les personnages principaux, on se retrouve rapidement noyés par une multitude de fils qui s’enroulent les uns aux autres sans aucune raison.

The Club – Netflix

Certes, El Club possède des qualités sur ses premiers épisodes, mais perd rapidement son soufle dans une toile qu’il ne maîtrise plus. Faible par ses intrigues et développements, aucune originalité n’en ressort, pas même son cadre qui avait de quoi amener plus de peps à l’ensemble. Regardable, mais oubliable.

La série est disponible depuis le 15 novembre 2019 sur Netflix.