Call It What You Want 2 – จะรักก็รักเหอะ – est la suite directe de sa saison précédente du même titre. Que cache vraiment les coulisses de l’industrie du divertissement ?
James (Time Dhamawat) et Ait (Benz Panupun) tentent de garder leur relation cachée en raison de l’équipe de production, mais aussi des fans. À côté de cela, Marco (Daniel Chang) et Bas (Michael Kiettisak) se rapprochent. Malheureusement, Tee va de nouveau s’immiscer dans la vie de Bas au point de le pousser à avoir des pensées suicidaires.
Cette deuxième partie suit les épisodes précédents. Nous avions quitté Bas et Marco à la plage, tandis que Ait et James partageaient un moment entre eux. Comment la suite s’est-elle déroulée ? Pouvons-nous voir une justice enfin rendue ?
Courir après le temps
Avec un format aussi court on peut comprendre la précipitation de cette saison. Peut-être que les nouvelles mesures sanitaire en Thaïlande ont affecté le tournage, cependant l’intrigue perd de son sens et aurait mérité un meilleur traitement au vu des sujets abordés. En effet, l’idée de dénoncer est toujours bien présente, or elle n’apportera pas toutes les réponses et encore moins une justice aussi minime soit-elle. Et pourtant, cette envie de justice c’était ce qu’on désirait plus que tout. Tous les coupables ne sont pas accusés et peuvent s’en tirer. Malgré tout, pour un drama qui dénonce, on reste sur une fin qui laisse penser que Ait ayant une relation amoureuse avec James est plus problématique que Bas ayant subit des agressions de la part de Tee. D’ailleurs, Tee s’évapore dans la nature en un clin d’œil.
Mais avant que Tee ne s’échappe, nous avons cinq épisodes qui ont un rythme si rapide que reprendre son souffle entre deux épisodes en devient compliqué. D’un Bas profondément affecté – jusqu’à vouloir mettre fin à sa vie – nous passons à un Bas souriant qui semble avoir tout oublié. Alors oui, on ne pourra nier que voir Daniel Chang tomber le t-shirt offre une bien jolie vision, mais cette envie de rajouter des scènes de peau ne devrait pas entraver l’intrigue principale. Et peut-être qu’en fin de compte, tout le problème est là…
Problème de priorité, non ?
La relation de Ait et James est tellement mise en avant, qu’on en vient à croire que les abus de Bas ne sont que secondaire. Ce n’est pas normal. On peut comprendre la difficulté de rencontrer une personne, tomber amoureux et ne pas pouvoir l’aimer librement pour des raisons professionnelles. Cependant, ce fait ne peut pas prendre le dessus sur des abus et harcèlements. Il faut respecter un certain niveau d’importance et ici, le drama balaye sous le tapis un crime infâme au profit d’une relation qui se dévoile publiquement. Et oui, c’est un point qui m’a dérangé. Cela ne rend pas le drama mauvais, non. Mais à force de petits détails, cette suite perd de son intérêt et de son impact.
Cependant, le problème du temps revient. Avec tous les événements qui se suivent, on sent le côté surréaliste des choses. Pourtant, glisser quelques ellipses n’auraient pas entaché la série comme c’est le cas actuellement. Je pense sincèrement qu’en raison d’un temps limité, l’écriture est passée au second plan. Et si l’écriture ne brille pas, le reste non plus.
Cette suite de Call It What You Want soulève encore des problèmes, mais sa précipitation ne permet pas d’avoir le sentiment de justice. Malgré tout, on ne pourra retirer le souhait principal du réalisateur dans sa démarche de dénoncer.
CALL IT WHAT YOU WANT 2 EST DISPONIBLE SUR GAGAOOLALA (ENG SUB)
Si vous êtes victime de harcèlement ou d’agression (sexuelle ou non), n’ayez pas peur d’en parler. Des personnes sont là pour vous écouter et vous venir en aide – que ce soit pour les démarches juridiques et/ou administratives, mais aussi pour un soutien psychologique.
