Boys’ Lockdown met en scène une courte série venue tout droit des Philippines tournée en pleine pandémie du COVID-19. Et si l’amour pouvait frapper n’importe où et n’importe quand ?

Trouver l’amour en pleine pandémie ? Même si ce n’est pas le meilleur moment pour mettre son nez dehors et faire des rencontres, Key (Ali King) et Chen (Alec Kevin) se croisent et vont se lier d’amitié. Mais quelque chose d’autre va se développer au fur et à mesure du temps passé ensemble…

Un webdrama mignon

J’entendais beaucoup de bien sur ce petit web-drama, après l’annonce d’un confinement d’un mois pour le territoire français, le moment semblait idéal pour découvrir Boys’ Lockdown entre deux projets graphiques. Et vu sa trame de fond – qui est donc la pandémie COVID-19 – cela ne pouvait pas mieux tomber.

Oui, c’est mignon, léger et trop chou. Si ce n’est pas vendeur ça… Plus sérieusement, ça débute en douceur. On retrouve les confinements, les gestes barrières, les distances sociales, le port du masque obligatoire, la prise de température et bien sûr une limite de personnes dans les petits commerces. On replonge vraiment dans cette ambiance si particulière du confinement que nous avons vécu. Pourtant, au milieu de toute cette pandémie, nous avons Key et Chen qui vont se rencontrer et… Vous savez, deux regards se croisent et vous vous retrouvez hypnotisé par le regard de l’autre, ah ! Si mignon. Et puis bon, ils portent le même masque, si ce n’est pas un signe du destin, alors qu’est-ce que c’est ?

Un point que j’ai apprécie, c’est l’absence de gros drames ou de quiproquos loufoques ou grossiers. D’une certaine façon, c’est comme le court naturel des choses, vous voyez ? Rien n’est forcé, c’est simple et léger. Le genre de petits dramas que vous allez regarder le dimanche soir avant de reprendre le boulot pour toute une semaine.

Une image propre, une performance craquante

Comme mentionné ci-dessus, c’est mon tout premier drama philippin. Je ne savais pas à quoi m’attendre pour l’image ou les maquillages. Je suis agréablement surprise, les deux sont superbes. La caméra est fixe, les maquillages sont légers et très bien réalisés, la bande son s’incruste parfaitement aux scènes sans les polluer. La série est à l’image de son affiche : simple, légère, jolie et très bien réalisée (j’adore le logo de la série).

Du côté des acteurs, ils sont bons. On sent que Chen (Alec Kevin) est légèrement plus expérimenté que Key (Ali King), mais pour être tout à fait honnête, leurs performances sont assez similaires. Je dirais que le côté maladroit de Key ne dessert pas son personnage, bien au contraire, cela le rend encore plus mignon. Petit avantage des masques, ce sont les regards. Ils deviennent l’unique moyen d’expression, car la gestuelle est absente, tout comme les sourires. Et lorsqu’ils sourient, on le voit dans leurs yeux (yeux très jolis, d’ailleurs). Y’a une scène que j’ai trouvé hilarante pour deux raisons : Key s’enroule dans son rideau et crac, le rideau fini par tomber. C’est craquant comme tout, mais aussi parce que la scène en elle-même est si naturelle. C’est comme ce réflexe de se cacher sous sa couette quand votre crush fait une petite confession.