Uprising (전,란) (ou Soulèvement en VF) excelle par ses combats sanglants et son trio principal. Et cela, malgré une histoire avec de bonnes idées délaissées.
Cheon Young (Gang Dong Won) est un esclave devenu maître d’armes et prêt à tout pour briser ses chaînes de son statut. Jusqu’à ce que son vieil ami, Jong Ryeo (Park Jeong Min), se mette en travers de son chemin.
À la fin du XVIe siècle, sous la dynastie Joseon et au moment de l’invasion japonaise, Uprising raconte l’histoire de deux amis d’enfance coréens, malgré des statuts opposés, déchirés et devenus ennemis. Les parties du film sont bien distinguent, en plus d’avoir un rappel dans le montage sur l’avancée de l’histoire. Malgré l’invasion japonaise et sa sombre histoire de nez coupés, il est intéressant de voir la façon dont le brasier a dévoré l’intérieur du peuple coréen. Mettant aussi à mal l’amitié entre Cheon Young et Jong Ryeo.
Le casting est aussi bon qu’on pouvait l’imaginer, tant dans les personnages principaux que secondaires. Gang Dong Won en tant que Cheon Young est spectaculaire avec la haine pour moteur. Park Jeong Min dans la peau de Jong Ryeo est excellent, motivé par la revanche. Tandis que Jung Sung Il est incroyable sous les traits de Genshin, l’ennemi japonais. En revanche, je regrette un manque de profondeurs dans les dialogues, au point d’à peine m’en souvenir. Aucun d’eux ne m’a donné envie de l’écouter ou de mettre pause pour l’apprécier.
« Suis-je toujours ton ami ? »
– Cheon Young & Jong Ryeo
Cependant, les scènes de combats sanglants apportent du dynamisme. L’humour distillé ici et là fonctionne, contrastant avec la dureté des événements et de l’Histoire coréenne. Bien qu’il manque quelques dialogues percutants et des idées délaissées, les deux heures étaient suffisantes, notamment pour apprécier le trio se battre, épées en main dans une brume renforçant l’insécurité du combat final.
Uprising est disponible sur Netflix.