The Imperial Coroner – 御赐小仵作 – s’impose comme un drama chinois cachant un mystère de deux décennies. Porté par Wang Zi Qi et Su Xiao Tong en fin de dynastie Tang.
Chu Chu (Su Xiao Tong) est une jeune femme issue d’une famille de médecins légistes. Elle se retrouve à la capitale Chang’an pour passer l’examen qui lui permettra de devenir coroner. Au cours de son séjour, elle fait la rencontre de Xiao Jin Yu (Wang Zi Qi), un prince qui supervise les trois bureaux judiciaires. Ensemble, ils réalisent faire une bonne équipe et mettent leur connaissance en commun pour résoudre une affaire. Ils ne se doutaient pas qu’ils pourraient faire la lumière sur un vieux mystère de deux décennies.
Un fil rouge respecté
Contrairement à beaucoup d’autres dramas, l’intrigue principale ne se perd pas. Au fil des épisodes, divers événements viennent perturber l’intrigue et l’enquête menée par Chu Chu et Jinyu, cependant ils ne prennent jamais l’ascendant sur celle qui domine The Imperial Coroner. Ce qui permet de donner un rythme intéressant sans ennuyer le téléspectateur. Un point majeur du drama est la reconstitution des scènes de crime, ainsi que des notes avec des dessins et schémas. Cela nous plonge encore plus dans les enquêtes. Ce n’est pas une idée unique, mais au travers d’une Chine ancienne, on pourrait y voir une nouvelle dimension. D’autant plus qu’à l’époque, il fallait se débrouiller sans la haute technologie.
Bien que le drama soit solide, on peut sentir une certaine précipitation sur les deux derniers épisodes. Ils laissent un goût amer en raison du rythme qui s’est accéléré avec des enchaînements qui perturbent les portraits des personnages déjà établis. Je pense notamment au méchant qui, soudain, fait des erreurs alors que depuis le début, nous avions un personnage méthodique et patient.
Une lumière naturelle
The Imperial Coroner possède un petit point en plus qui vient faire la différence. Les jeux de lumières. Combien de fois sommes-nous plongés dans une grotte avec une éclairage comme en plein jour ? Combien de fois est-il censé faire nuit, mais la lumière est bien trop forte pour coller à l’ambiance ? C’est une erreur qu’on retrouve dans pas mal de dramas et cela vient briser un peu le charge, notamment d’un drama historique. L’intensité d’une bougie est faible, cependant grâce aux quelques sources matériels ajoutées, elles sont parfaitement tamisées et incrustées ce qui renforce l’effet naturel. Les flammes qui se reflètent dans les miroirs ou même les visages sont magnifiques et rendent honneur aux lignes des acteurs.
Une romance effacée, mais pas oubliée
Il ne faudra pas s’attendre à de longs baisers ou une romance ancrée qui viendra bouleverser les personnages tous les deux épisodes. Loin d’être au centre du drama, elle n’est qu’un accompagnement très léger et subtile. Les personnages tardent à s’avouer leurs sentiments et n’offrent pas de baisers – ou du moins pas de vrai baiser (et on échappe aussi au cliché du baiser accidentel ce qui est plutôt bien). C’est plus des moments réconfortants au beau milieu d’une enquête difficile. Ainsi, n’imaginez pas une romance saupoudrée d’enquête criminelle, c’est l’inverse.
En bref…
The Imperial Coroner possède un scénario bien ficelée avec une évolution développée qui mérite qu’on lui accorde de l’attention. Sans aucune prétention, ce drama se regarde pour son enquête solide qui ne souffre pas de facilités scénaristiques porté par un jeu de lumière captivant.
THE IMPERIAL CORONER EST DISPONIBLE SUR VIKI (VOSTFR & ENG SUB)
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