Au départ, personne ne voulait de New York 1997 (ou Escape From New York) car jugé trop violent, effrayant et bizarre. Plus de quarante ans plus tard, il n’est toujours pas tombé de son siège de film culte.

En 1997, la criminalité ne cesse d’augmenter. L’île de Manhattan est devenue une prison à ciel ouvert. Un redoutable hors-la-loi, Snake Plissken (Kurt Russell), y est envoyé pour sauver en moins de vingt-quatre heures le président des États-Unis qui a été fait prisonnier.

Qu’est-ce que j’aime ce film ! Il en est de même pour le duo Kurt Russell et John Carpenter. Deux figures imposantes qui ont façonné, avec George Miller et sa cultissime franchise Mad Max, mon adoration pour les hors-la-loi et anti-héros. Si aucun studio ne voulait de ce scénario « trop violent, trop effrayant et trop bizarre », il s’est lentement glissé au rang de culte. John Carpenter donnera une suite en 1996 avec Los Angeles 2013 (Escape From Los Angeles).

S’inspirant de différentes œuvres, John Carpenter nous plonge dans une jungle urbaine avec sa mise en scène sobre mais fascinante. Dès son introduction, on nous dépeint une réalité brisée où la liberté n’existe plus. Dans cette dystopie aux influences western, une image d’une société dépassée, abandonnée et oubliée. Au cœur de ce bordel, Snake ! Le voilà en plein Manhattan, confronté à des gangs de rues violents, fous et aliénés. Jusqu’à ce qu’il croise le gang le plus puissant dirigé par le Duc (interprété par Isaac Hayes).

En effet, le revoir aujourd’hui est moins spectaculaire visuellement. Cela dit, c’est le personnage qu’on retient. Kurt Russell en impose à l’écran. Son regard profond, son mépris de l’autorité et même son style cowboy suffisent. Tandis que John Carpenter donne une atmosphère unique, renforcée par une bande originale efficace. Même plus quarante ans après, elle donne encore cette ambiance propre au film.

New York 1997 est disponible en VOD sur Prime Video & UniversCiné.