Chuck Russell et Frank Darabont font du remake Le Blob (The Blob) un petit standard des années 80. Ignoré lors de sa sortie en salles, il connaît, désormais, une place de choix dans les films de monstres.

À Arborville, une petite ville de Californie, les lycéens Brian Flagg (Kevin Dillon), Meg Penny (Shawnee Smith) et Paul Taylor (Donovan Leitch Jr.) découvrent une étrange substance qui fait fondre la chair de toutes les créatures vivantes qui se trouvent sur son passage. Le Blob commence à se développer de manière incontrôlée. Une équipe gouvernementale est envoyée pour éliminer la menace, mais risque de faire plus de mal que de bien.

Les remakes ont la côte depuis longtemps, les années 80 ne pourront en dire le contraire. The Thing de John Carpenter et La Mouche de David Cronenberg en sont deux bons exemples dans les films de monstres. D’ailleurs, Le Blod peut faire penser à la façon dont The Thing a été critiqué et ignoré avant d’être rendu au rang d’incontournable. Parce que oui, lors de sa sortie en salles en 1988, Le Blob passe inaperçu et devient un échec commercial. Plus de 35 ans plus tard, il connaît une place de choix.

Remake du film de 1958 avec Steve McQueen, l’histoire nous place dans une petite ville des USA, Arborville. Si elle ressemble à toutes les autres petites villes californiennes, ce n’est qu’après la chute d’une météorite que les choses prennent une nouvelle tournure. Dans une ambiance type des villes américaines, on nous dévoile les personnages et la situation. On suit la populaire Meg Penny (Shawnee Smith). Le sportif et bon garçon Paul Taylor (Donovan Leitch). Et le mauvais garçon, Brian Flagg (Kevin Dillon). Au travers des personnages, le film avance et se révèle surprenant et étonnamment bon avec des effets efficaces pour l’époque.

Sans être avare, le Blob se montre et son apparition à l’écran est généreuse. La créature gobe, dévore ou absorbe (faites votre choix) les gens par des méthodes horrible. Or, ces méthodes sont en accord avec la masse informe capable de se glisser ici et là. Quant au final, il ne surprend pas usant comme souvent d’une fin facile. Et pourtant, elle n’enlève en rien le dynamisme du film sur toute sa durée.

En bref, Chuck Russell donne vie à une créature qui n’a aucune forme. Informe et donc capable de se faufiler n’importe où dans un remake amusant et divertissant.

Le Blob est disponible sur Prime Video & Apple TV.