Billkin et Krit reviennent pour la suite de I Told Sunset About You avec la suite nommée « I Promised You The Moon » et une promesse émotionnelle aussi puissante que la saison précédente.
Désormais, Teh (Billkin) et Oh Aew (Krit) sont ensemble. En plus de découvrir leur relation, ils découvrent également leur nouvelle vie d’étudiants à Bangkok. Un changement drastique du calme paisible de l’île de Phuket.
[Attention, cela concerne seulement les trois premiers épisodes de I Promised You The Moon]

Une production et une mise en scène sublime
Les suites sont toujours à prendre avec des pincettes. On se rappelle de la douloureuse suite de 2Moons qui finalement n’en était pas réellement une. Ou encore Love By Chance qui ne trouvera pas la perle rare dans sa deuxième saison. Pourtant, Tossaphon Riantong (réalisateur et scénariste) s’empare avec brio de l’histoire en nous offrant une suite à la hauteur des attentes – tant sur la réalisation que le scénario.
Avec seulement cinq épisodes (comme la première saison) faisant une bonne heure chacun, cette suite devait être à la hauteur. Évidemment, nous l’attendions avec espoir et quelques craintes. On pourra reprocher à certaines productions un manque de qualité, mais cela ne s’appliquera pas à I Promised You The Moon. Dès les premières images, on sent que le niveau est au-dessus de la saison précédente qui nous avait déjà régalé avec des prises de vues magnifiques.
S’éloigner de l’île de Phuket nous rappelle combien Teh et Oh Aew ont essuyé de nombreuses peines afin d’arriver où ils sont aujourd’hui. Cependant, les longues allées de Bangkok vont leur donner du fil à retordre. L’image est magnifique et lumineuse, propre et subtile. Les scènes s’enchaînent joliment, tandis qu’on observe avec inquiétude les événements défiler. Où Tossaphon Riantong va nous mener ?

Une alchimie encore plus forte
Dans la première saison, les émotions pures et brutes de Teh et Oh Aew n’avaient laissé personne insensible. Chacune de leur apparition ensemble venait apporter quelque chose : un regard, une main posée sur le genou et un déferlement de choses qui n’avaient pas besoin d’être mentionné. Il en est de même dans cette suite avec une passion palpable à chaque instant. La relation entre Teh et Oh Aew est différente. Ils ont évolué ensemble, mais désormais ils prennent des chemins différents. On peut sentir des tensions diverses : tant positives que négatives. Mais cela vient renforcer le développement de l’histoire. Au fil des scènes, on retrouve ces émotions à fleur de peau. Ce maelstrom silencieux, mais puissant.
Sans spoiler (comme toujours), il est clair que Tossaphon Riantong compte bien malmener ses héros – et nous avec. On passe du rire aux larmes avec un enchaînement de scènes parfaitement amenées et sans aucune incohérences. Ce qui me plaisait le plus dans ITSAY, c’était cet ascenseur émotionnel. Sachez qu’il est toujours présent et bien plus puissant.
En bref, ces trois premiers épisodes se montrent à la hauteur des attentes. Une image magnifique et une lumière maîtrisée. Une bande son discrète et jolie, ainsi qu’une émotion à fleur de peau. Pas de doute que Tossaphon Riantong se révèle brillant dans son idée et sa mise en scène.
+ les cheveux rouges de Krit, c’est oui !
++ le final de l’épisode 3. Pfiouh ! Ça va monter en puissance.