Avec sa légèreté et son scénario simple et honnête, Dream avec Park Seo Jun et IU, marque quelques buts avec ses valeurs humaines et sa sincérité.
Après un incident, la carrière du footballeur Yoon Hong Dae (Park Seo Jun) est en difficulté. Afin de corriger son image, il devient à contrecœur l’entraîneur d’une équipe de SDF afin que celle-ci puisse participer à la Coupe du Monde des sans-abris.
Le football est un sport capable de soulever toute une nation. Il suffit de sortir son nez dehors lors d’une Coupe du Monde. Dream use d’un franc esprit d’équipe au travers de personnages humains et émouvants. Cela dit, l’humain l’emporte et le sport en lui-même est au second plan. Chaque acteur livre son histoire avec une belle émotion sans jamais trop en faire. Si certaines scènes peuvent donner l’impression d’être une comédie lourde, tout s’équilibre rapidement.
Au milieu de cette équipe, Park Seo Jun livre un personnage fier et plein de rage d’une grande justesse. Acteur populaire depuis plusieurs années, il forme un parfait duo de chien/chat aux côtés de IU. Celle-ci tout aussi populaire excelle en tant que réalisatrice avide de réussite, mais pas démunie de sentiments. On ne peut qu’apprécier le choix de Lee Byeong Hun (Alice, the Final Weapon), scénariste et réalisateur, de ne pas avoir polluer son histoire d’une romance inutile.
En revanche, on peut sentir un manque de réalisme quant aux équipes adverses qui ressemblent plus à des équipes de semi-pros qu’à des sans-abris. Tout comme le jeu agressif ne connaît aucune pénalité si ce n’est un carton jaune sur dix matchs. Si le fond du film est honorable, sa forme manque de cohérences bien qu’on puisse saisir les messages véhiculés par le film.
Dream est disponible sur Netflix.