Arrivé sur la plateforme le 18 mai, le documentaire Cyber Hell: Exposing An Internet Horror (사이버 지옥: N번방을 무너뜨려라) met en lumière anonymat et exploitation sexuelle.

Le sexe fait vendre. Humiliation et exploitation encore plus. Et c’est exactement ce que Cyber Hell met en avant tout au long de son documentaire. Choi Jin Sung, le réalisateur, a déclaré : « les coréens connaissent un peu l’affaire. Cependant, après avoir vu ce documentaire, je pense qu’ils se rendront compte qu’ils n’avaient connaissance que de la partie émergée de l’iceberg. »

Internet. Il est facile de s’y perdre pendant des heures comme de rencontrer de nombreuses arnaques. Inutile de retracer toute l’histoire peinte dans le documentaire, mais les plus sensibles devront s’abstenir. Bien que Netflix ait pris le soin de flouter images et vidéos, cela n’en reste pas moins dérangeant.

Le mal est dans votre poche…

On pourrait comparer une partie des faits avec les débuts de All of Us Are Dead (지금 우리 학교는) entre intimidation, violence et harcèlement. Des jeunes femmes (et parfois des jeunes hommes) prises au dépourvu et prête à tout pour que les vidéos (ou photos) ne soient jamais diffusées. L’affaire n’est pas sans rappeler le scandale du Burning Sun à une échelle différente, mais pas moins sordide et infâme. En plus de pointer du doigt les crimes atroces qui se déroulent dans un cercle virtuel, Cyber Hell: Exposing An Internet Horror met en lumière un manque de méfiance tant de la part des usagers que des parents. Aujourd’hui, combien d’enfants ont un téléphone ultrasophistiqué et sans aucun filtre de sécurité ? Avec un monde en constante évolution, on aurait tendance à penser que la sécurité est à chaque coin de rue. Or, c’est tout l’inverse…

Avec ses ambiances, ses animations et son fond sonore, tout est là pour nous plonger au cœur de l’horreur.

Les notifications s’accumulent à travers le monde. Ma croissance sur les réseaux sociaux est en-dessous de zéro. Pourtant, je ne peux m’empêcher de me poser une question : combien de Baksa et de Godgod existent-ils encore ?