Netflix continue son exploration du côté obscur d’internet avec son nouveau documentaire, À l’ère des leurres : l’internet du crime de son titre complet (Web of Make Believe: Death, Lies and the Internet dans sa version originale) de Brian Knappenberger.
Après « Derrière nos écrans de fumée » diffusé deux ans auparavant ou plus récemment « Cyber Hell: Exposing An Internet Horror » traitant d’un cas en ligne sud-coréen, Netflix continue son exploration de l’infini dans les cas les plus sombres d’Internet.
À l’ère des leurres : l’internet du crime, se présente sous la forme de six épisodes. Tous traitant de faits différents, mais avec un point commun : Internet. Du swatting au hacker de génie en passant par le sextorsion. D’ailleurs, cet épisode n’est pas sans rappelé le dernier documentaire de Netflix autour du réseau social, Telegram mentionné ci-dessus. Chaque cas est présenté de la même façon avec l’intervention des victimes/familles, des accusés/coupables, la police et les journalistes. Chacun relate son histoire, sa version des faits, sans jamais entrer dans une provocation gratuite.
Si le nom de Brian Knappenberger ne vous semble pas inconnu, c’est normal. On lui doit plusieurs reportages, notamment le déchirant documentaire sur Gabriel Fernandez qui aura brisé les cœurs les plus durs en février 2020. À travers les États-Unis, Brian Knappenberger nous plonge au centre d’histoires sordides qui peuvent résulter de quelques clics.
Netflix démontre (encore) sa maîtrise du documentaire en offrant six épisodes entraînants pour. Au fil de ces derniers, on ne peut ignorer toutes les failles dans lesquelles il est facile de s’engouffrer. Internet promet de belles choses, mais plus la lumière est grande, plus les ténèbres sont sombres.